Que ce soit en maternelle, en secondaire ou au collège, l’école détient un rôle très important dans l’accueil d’un enfant que ce dernier soit en difficulté ou réellement handicapé.
C’est le premier lieu de socialisation et c’est une étape qui doit représenter une réussite que ce soit pour le poupon ou pour les parents. Ainsi, pour y parvenir des attentions particulières doivent être octroyées à ses chérubins lors de leurs accueils.
Le cas particulier des handicapés
Lorsqu’il s’agit d’un enfant victime d’un handicap que ce soit physique ou moral, deux cas de figure doivent être bien observés. L’établissement doit savoir si son infirmité a été déjà diagnostiquée avant son entrée à l’école ou s’il ne s’agissait encore que d’une présomption jusqu’à ce que les enseignants ne le confirment. Dans le premier cas, le problème est assez sérieux et l’éducation de l’enfant à l’école est une étape très importante. Il doit être, en ce sens, constamment surveillé par les instituteurs. Pour ce qui est du deuxième cas, l’incapacité n’est pas encore reconnue ou les parents ont omis de le dire aux enseignants. Dans ce genre de circonstance, l’enseignant doit signaler à l’administration de l’établissement toutes les anomalies qu’il a constatées venant de l’élève. Il devra par la suite avoir un cahier d’observation précis pour y noter les limites et les difficultés de l’enfant. Après les avoir bien notés, l’instituteur va devoir les signifier aux parents en vue de trouver une solution pertinente pour aider l’infirme.
L’accueil de l’élève
Lorsque l’enseignant se retrouve avec un élève handicapé, ce dernier a le devoir de le dire à ses camarades de classe. Bien que cette révélation doive se faire, l’instituteur n’a nullement le droit de faire un long discours sur le problème, mais il doit juste répondre aux questions de ses élèves. Certains écoliers ne laisseront rien paraître tandis que d’autres pourraient rejeter l’enfant en difficulté. Pour y remédier, le professeur devrait faire travailler toute la classe sur les règles de vie. De cette façon, ils pourront mieux cerner le problème de l’infirme et comprendre que le travail sera différent avec lui. Au fil du temps, ses camarades de classe finiront par l’accepter. Pour ce qui est de l’enfant impotent, il est vivement recommandé qu’il rencontre des intervenants en dehors de l’école pour une meilleure intégration. Ces derniers peuvent être des thérapeutes, des personnels de CMP ou encore un soignant du secteur libéral. Leurs rôles sont d’éduquer l’enfant et de faire en sorte qu’il arrive à se conduire normalement pour être plus autonome à l’école.
L’apprentissage de l’enfant
Si les difficultés s’avèrent être importantes alors l’enseignant devra instaurer un projet pédagogique pour l’enfant en question. L’objectif d’un tel procédé est de faire en sorte que l’élève devienne socialement stable et plus autonome. Ainsi, ce projet doit comprendre l’apprentissage des gestes élémentaires à savoir l’habillage, le passage aux toilettes, le repérage spatial et temporel. Il doit aussi comprendre des jeux symboliques, des jeux en collectivités ou des activités ludiques qui ont pour but de développer leurs motricités. Ainsi, un tel procédé a pour but de mettre en avant les capacités de l’élève invalide et de l’encourager à travailler dessus pour réussir son année scolaire.
Nouveaux leviers pour renforcer l’inclusion au quotidien
Au-delà des démarches déjà évoquées, il est important d’élargir le spectre des réponses pour garantir une scolarité effective. Sur le plan matériel et organisationnel, des aménagements raisonnables (réorganisation des espaces, mobilier ergonomique, signalétique claire) et l’accessibilité des locaux favorisent l’autonomie et la sécurité. L’adaptation du support pédagogique (fiches en gros caractères, pictogrammes, supports visuels, trace écrite structurée) et l’introduction d’aides technologiques (outils numériques, synthèse vocale, applications de communication alternative) permettent de différencier l’enseignement sans stigmatiser. Ces adaptations s’inscrivent dans une logique d’inclusion sociale et d’égalité d’accès aux apprentissages, tout en respectant le rythme et les capacités de chaque élève.
Enfin, la réussite repose sur une coordination interprofessionnelle renforcée : réunions régulières, bilans fonctionnels et objectifs communs entre l’équipe éducative, la famille et les intervenants médicaux ou paramédicaux. La mise en place d’un plan de suivi personnalisé et d’un calendrier de transitions (entrée en classe, passage en cycle supérieur, sorties et activités périscolaires) garantit la continuité des prises en charge et facilite les adaptations au fil du temps. Pour des ressources pratiques et des idées d’aménagements concrets destinés aux parents et aux équipes, consultez Jolis Mômes, qui propose des fiches et des outils pensés pour la vie scolaire. En combinant ergonomie des espaces, outils de communication alternatifs, formation continue du personnel et concertation, l’école peut devenir un véritable lieu d’épanouissement pour tous, où l’élève vit une scolarité sécurisante et stimulante.
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